Kinshasa, le 28 Septembre
Le ministre de la Justice de la République Démocratique du Congo (RDC), Guillaume Ngefa, a annoncé une mesure sans précédent suspendant la délivrance des permis de culte, des certificats de nationalité, ainsi que des documents de personnalité juridique pour une durée de cinq semaines. Cette décision, entrée en vigueur depuis un mois, fait suite à une série de pratiques jugées inacceptables au sein de l’administration chargée de ces services.
Selon le garde des sceaux, la suspension a été motivée par la découverte de faits de corruption, de trafic de documents sensibles et l’existence d’un réseau parallèle opérant en dehors des circuits officiels. « Les pratiques déviantes observées, qui portent gravement atteinte à l’intégrité des processus administratifs, ont conduit à cette décision difficile mais nécessaire pour remettre de l’ordre et restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions », a déclaré le ministre Ngefa.
Cette initiative intervient alors que des dysfonctionnements majeurs ont été identifiés dans plusieurs services publics, affectant directement les citoyens dans leurs démarches administratives essentielles. Le ministre a ajouté qu’une enquête et un audit approfondis seraient menés pour déterminer les responsabilités et mettre en place des mesures durables visant à prévenir de futures dérives.
Guillaume Ngefa a également souligné que des mécanismes transparents seraient mis en place afin de garantir l’intégrité et la qualité des services administratifs, soulignant ainsi l’importance de cette réforme dans le contexte de modernisation de l’État congolais.
Les services concernés, notamment ceux liés à la délivrance des permis de culte et des documents de nationalité, sont sous forte pression et les citoyens sont appelés à faire preuve de patience pendant cette période de transition.
Cette suspension marque une étape cruciale dans les efforts du gouvernement pour lutter contre la corruption et renforcer la gouvernance en RDC. Les autorités se sont engagées à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre et garantir un service public digne de confiance, dans le respect des droits de chaque citoyen.
Les attentes sont désormais grandes pour que cette réforme soit suivie de résultats tangibles, permettant ainsi de restaurer la confiance dans les institutions publiques congolaises.
Elie NSANA






